samedi 30 octobre 2010

Défi créatif

Aujourd'hui, en voyant ce que mes copines de la blogosphère avaient fait, j'ai eu envie de réaliser moi aussi le défi créatif de Tchoubi. Voici donc, pour moi, un petit événement anodin qui m'apporte une étincelle dans ma journée:


Si vous voulez aller voir ce que mes copines ont fait, vous n'avez qu'à cliquer sur leur nom:
Karocreations, Mamanbooh, Le ciel est bleu..., M, La Belle, L'effet Crea, Bleuvanille

Récit d'un voyage dans le sud en famille

Afin d'éviter que mes lecteurs s'endorment, je vais essayer d'être efficace et d'aller à l'essentiel. Voici donc notre récit de voyage:

L'avion:

Tout s'est très bien passé. Comme Bébé n'a que 18 mois, elle a le droit de voyager sur moi (c'est quand même une belle économie!). Puisque je savais qu'elle serait sur moi durant tout le vol, j'ai donc choisi la destination selon les critères suivants:
- Les vols les plus courts
- Des vols sans escale
- Un "resort" près de l'aéroport

Nous sommes allés à Cayo Coco, Cuba. Ce n'est même pas à 4 heures de vol, ça se fait donc très bien.

Bébé qui regarde les avions!



La température:

Il a fait beau toute la semaine. Il pleuvait chaque nuit, mais ça, on s'en fout!;) On a pu profiter de la plage et de la piscine chaque jour.

Les 3 soeurs qui jouent sur la plage!

Les activités:

Pour être un peu honnête, je vous dirais qu'il n'y avait pas grand chose à faire!
Pour être complètement honnête, je vous dirais que c'est ce que nous voulions! Nous voulions nous reposer et rester sur le site à jouer avec les filles. Nous n'avions pas envie de faire des excursions avec nos trois petites. Nous avons donc passé la semaine à la piscine, à la plage, au buffet, au baby club (où il y avait des modules de jeux), à faire des tours de chèvre, à danser "la danse des canards" au spectacle des minis, à nourrir les chats avec les restants du buffet, à lancer du pain aux canards, à monter la tour d'observation, à acheter des gogosses aux marchands, à ramasser des coquillages, à faire des châteaux de sable, à faire du pédalo et, surtout, à se mettre du off pour éviter de se faire dévorer par les moustiques!


Bébé adore l'eau et le sable!



Les grandes qui font un tour de chèvre



Bébé qui ne veut plus sortir de la voiture de course de nos voisins!


Bébé qui veut toujours aller nourrir les chats à la sortie du buffet!


Les 3 cocottes qui essaient de danser La macarena à la mini disco!


Voici quelques photos de l'endroit où nous étions:







Pour conclure, j'aimerais profiter de l'occasion pour remercier Mamie, la mère de mon conjoint, qui nous a accompagné et qui nous a donné un bon coup de main avec les filles. Sans elle, nous n'aurions pas pu profiter autant de nos vacances. Pendant mes vacances, j'ai eu l'occasion d'avoir des moments pour moi, pour relaxer et penser réellement à moi, grâce à elle. Pendant mes vacances, j'ai également eu l'occasion de souper en tête à tête avec mon Amour et d'aller prendre un verre le soir, sans les enfants, grâce à sa présence. Merci beaucoup Mamie!

vendredi 29 octobre 2010

samedi 16 octobre 2010

Maman à bord prend le large!

Eh oui! Je prends des petites vacances... de mon ordi!

"Pfff! Ça fait même pas 3 mois qu'elle blogue que déjà elle prend des vacances! Ah! Ces nouvelles blogueuses, ce n'est pas fait fort fort!" ;-)

Ne vous inquiétez pas! Je ne vous abandonne pas pour toujours, mais seulement pour les 2 prochaines semaines.

Au menu durant cette pause virtuelle: Tout plein d'activités! Un souper raclette en famille, une dégustation de bière, du ménage, de la lecture, du temps pour moi, du temps pour mon couple, du temps pour ma famille, des activités à l'extérieur (on va souhaiter du beau temps!), de l'activité physique, une petite escapade en famille, des valises à préparer, etc.

Afin de profiter de tous ces beaux moments, je me débranche dès maintenant. (Bon, je vais peut-être tricher un peu pour aller voir Météo Média, mais c'est plus fort que moi, je suis vraiment trop accro!;))

On va aussi profiter de cette pause pour débrancher notre ordinateur (dans le vrai sens du terme) et le laisser chez un gentil monsieur qui se fera un plaisir de lui apporter des améliorations, en échange de quelques dollars!

Sur ce, je fais donc une Claude J. Charron de moi-même et je vous dis:

Bonne semaine!

jeudi 14 octobre 2010

Ça valait vraiment la peine...

... d'être au Québec cette semaine!:-)





Quand on se met à réaliser la chance que nous avons de simplement être ici, les petits bonheurs deviennent encore plus savoureux!

mercredi 13 octobre 2010

Les mauvaises herbes de la vie

Cet été, j'enlevais les mauvais herbes de mon jardin, quand je suis tombée sur une tige plutôt mignonne:

"C'est ton jour de chance ma belle! Bien que tu sois un peu près de ma rangée de carottes, tu es plutôt jolie. Je ne t'arracherai pas!"

Je l'ai donc laissé pousser, ce plan que je n'avais pas semé mais qui m'inspirait confiance. À la fin de l'été, j'ai été bien récompensée: il s'agissait en fait d'un plan de tomate cerise.





Comme vous le savez, j'aime beaucoup tirer de grandes vérités à partir du quotidien! Dans ce cas-ci, la grande vérité qui ressort est la suivante:

Les choses ne se passent pas toujours comme prévu. Il faut l'accepter et garder confiance. Ce qui, au départ, nous apparaissait être négatif peut prendre des tournures positives. Ce que nous prenions pour une "mauvaise herbe" dans notre vie pourra peut-être, un jour, nous apporter de la joie, nous nourrir et nous faire grandir!

Je vous entends d'ici me dire: "Wouin, tu pousses un peu fort avec ton plan de tomate!". Vous avez un peu raison, car si on laissait vivre toutes les mauvaises herbes, on serait vite envahi!;)

N'empêche qu'aujourd'hui, je pense beaucoup à cette vérité, car si notre agente de voyage n'avait pas fait une erreur, je serais présentement à Cuba! Quand nous avons constaté l'erreur, mon Népoux et moi, nous étions déçus, mais en même temps, on se disait: "Il y a une raison pour laquelle on ne devait pas être à Cuba cette semaine-là."

Je garde confiance. Je sais que dans une vie parallèle, j'aurais pu être à Cuba, mais que je n'y suis pas. Il y a forcément une raison. Peut-être ne la connaitrai-je jamais? En attendant, j'ai vu que l'ouragan Paula menaçait de toucher Cuba ce weekend et je suis bien heureuse de me trouver ici! J'ai confiance que ce qui m'arrive est pour le mieux!


dimanche 10 octobre 2010

Quand la sagesse parle, la jeunesse écoute

L'homme devait avoir tout près de 75 automnes à son c.v.. Il était là, dans ce magasin où l'on vend beaucoup d'épicerie et un peu du reste, en compagnie de son épouse (ou était-ce sa maîtresse, allez savoir!). J'ai surpris leur conversation au bout de la rangée des sapins de Noël.

L'homme dit: " C'est pour ça que le temps passe vite. Ils sont toujours une fête en avance!"

En tant que bonne élève (ou bonne fouineuse, c'est à votre goût!;)), j'ai écouté. Quand la sagesse parle, la jeunesse se doit d'écouter! J'ai donc écouté, j'ai terminé mon épicerie, j'ai réfléchi (un peu), puis ma petite vie a continué. J'ai déballé mon épicerie, j'ai cuisiné des repas (qui puaient!), j'ai tenté de faire du ménage et je n'y ai plus vraiment pensé.

Puis, vendredi soir, nous sommes allés en famille dans un magasin expert en rénovations. En y entrant, le Royaume de Noël nous attendait. C'était de toute beauté! Les filles étaient éblouies par cette forêt artificielle de sapins gigantesques aux coûts bien réels.

"Oooooooh! Maman! Regarde comme ce sapin est géant!", "Oooooh! Maman! Cet ange est trop mignon!", "Maman! Maman! On pourrait acheter un nouveau bas de Noël!".

"C'est vrai qu'il est géant ce sapin. Il faudrait construire une nouvelle maison pour arriver à le faire entrer. Pour le nouveau bas de Noël, le plaisir, c'est justement de toujours garder le même, histoire de faire naître une tradition. Vous avez raison, l'ange est vraiment trop mignon!"

Je commençais à ressentir la frénésie de Noël et comme j'étais sur le point de regarder le prix du fameux petit ange, je suis subitement sortie de mon coma artificiel causé par ce décor tout aussi artificiel. Puis, la voix de l'homme s'est faite entendre dans ma tête: "C'est pour ça que le temps passe vite..."

Bordel! Il avait vraiment raison! Nous sommes au début du mois d'octobre! Seigneur! Ils ne pourraient pas se garder une petite gêne et attendre au moins le lendemain de l'Halloween pour sortir tout ça!

"Allez les filles! On va aller voir leur Royaume d'Halloween!"

Je m'attendais à quelque chose de tout aussi époustouflant. Je ne sais pas, un tunnel? une maison hantée? Ben non! J'ai vite dégrisé. Une pauvre petite table avec quelques articles. Bon, ça y est, je suis dans un mauvais épisode des rescapés, le temps a avancé et l'Halloween est déjà passé. Non mais, c'est quoi ce délire? L'Halloween, c'est dans 3 semaines et la fête semble déjà "out" dans certains magasins!

Est-ce que ça reflète un problème généralisé? Celui d'avoir de la difficulté à vivre les deux pieds dans le présent?

Chez moi, quand j'étais petite, le sapin se faisait le 15 décembre, rarement plus tôt, et se défaisait à la fête des rois, en janvier. C'était ça "le temps des fêtes" et j'avais l'impression qu'on le vivait pleinement.

De nos jours, on embarque dans la frénésie de Noël tellement tôt que le 27 décembre au matin, on n'est déjà plus capable d'endurer notre sapin dans la maison! Vite! Il faut passer à autre chose!

Il y a un décalage entre le temps réel et nos pensées.

L'homme avait raison. Il avait compris (je présume!) qu'un des meilleurs moyens pour "ralentir" le temps était celui de vivre dans le moment présent. Or, ce n'est pas toujours évident, surtout dans notre société, où les invitations pour vivre en dehors du moment présent nous entourent continuellement.

Cet été, je me questionnais à savoir s'il existait des trucs pour mieux vivre l'instant présent. Au cours de mes lectures pour mon cours "Prendre soin de soi", j'ai trouvé la réponse (du moins une partie!). Il s'agit de vivre dans un état de pleine conscience. Pour se faire, il y a plusieurs façons, mais en voici une qui m'a touchée en particulier:

"Vivre plus d'instants comme si c'était la première ou la dernière fois nous donne la motivation de devenir plus conscients." (Braza)

C'est à pratiquer!

samedi 9 octobre 2010

Autopsie d'une insulte

Jeudi soir, je sers le souper sur la table.

Grande Fille: "Ah! C'est ça qui pue de même!"

Je vous le dis, par chez nous, c'est parfois une tâche ingrate que de cuisiner pour les enfants. Cependant, dans ce cas-ci, la réplique a été dite sur un ton si joyeux, si insouciant, que je me suis retenue pour ne pas rire.

Hier, je raconte toute la scène à ma mère et elle m'explique sa théorie: "Je pense que Grande Fille ne sait tout simplement pas ce que signifie le verbe puer. Pour elle, ça veut sûrement dire la même chose que sentir."

Son explication avait bien du sens. En plus, quand Bébé fait un caca, on lui dit toujours en riant: "Ha! Ah! C'est toi qui pues de même!". Ça me paraît alors évident que Grande Fille voulait dire, en réalité, "Ah! C'est le souper qui sent ça!". Au fond, ce n'était pas une insulte, mais plutôt une maladresse. Elle a simplement repris une phrase que nous utilisons souvent. Ouf! Par chance que je ne l'ai pas chicanée!

Aujourd'hui,

Moi (avec mon ton d'enseignante qui cherche à faire une petite leçon didactique): "Grande Fille, sais-tu ce que ça veut dire puer?"

Grande Fille: "Oui! Ça veut dire que ça ne sent pas bon. C'est l'odeur!"

Moi (un peu embêtée): "Euh.... Donc euh... L'autre soir, quand tu as dit que le souper puait, tu voulais vraiment dire qu'il ne sentait pas bon?"

Grand Fille (pas dérangée pour deux sous et continuant à jouer): "Ben oui! Peut-être pas pour vous, mais pour moi, c'est ça que ça veut dire puer!"

Finalement, nous avons eu le rapport d'autopsie du médecin légiste: Il s'agit bel et bien d'une insulte! ;-)

mercredi 6 octobre 2010

Aujourd'hui, c'était mon examen chez le pédiatre...

Oups! Je veux dire, c'était l'examen de Bébé chez le pédiatre! Non mais, suis-je la seule à avoir l'impression qu'on examine autant la mère, sinon plus, que le bébé lors de ces rendez-vous?

Selon le pédiatre, j'aurais dû m'inquiéter et lui en parler lorsque nous l'avions vu en juillet pour les oreilles de Bébé. Voyez-vous, c'est qu'aujourd'hui, en parlant avec le médecin, j'ai simplement mentionné, comme ça tout bonnement, que ça ne faisait que 3 semaines que Bébé utilisait la marche (sur 2 pattes au lieu de 4!;)) pour effectuer ses déplacements.

Pédiatre: "Ça fait juste 3 semaines qu'elle marche! Mais elle va bientôt avoir 18 mois! C'est vraiment tard! Vous auriez dû m'en parler en juillet, on se serait inquiété!"

Je n'ai rien répondu. En fait, je n'avais pas envie de répondre ce que j'avais envie de répondre!;)

J'avais envie de répondre:

S'inquiéter, s'inquiéter, c'est bien beau, mais, dites-moi Docteur, ça sert à quoi? Je le voyais bien, qu'elle ne marchait pas! Je faisais tout plein d'activités pour l'inciter à marcher. Ça aurait servi à quoi que je m'inquiète en plus! Et aujourd'hui, elle marche! Autrement dit, je me serais inquiétée pour rien! Ses soeurs aussi ont marché tard! C'est comme ça chez nous! La marche et le langage, ce n'est pas facile, on doit être plus patients que les autres pour y arriver. Dans ces domaines, on doit travailler plus fort que la moyenne pour arriver aux mêmes résultats, mais on ne s'inquiète pas. En fait, je devrais dire, on ne s'inquiète plus, car l'inquiétude nous bouffe de l'énergie et, en soi, elle ne débouche sur rien. Ce sont les gestes, les petites actions du quotidien, qui apportent les résultats, pas l'inquiétude! L'inquiétude, si elle n'est pas accompagnée d'actions, est vaine. Alors, s.v.p. Docteur, ne me jugez pas parce que je ne me suis pas inquiétée! Croyez-moi, Docteur, il y a plein d'autres choses qui m'apportent de l'inquiétude. Alors, si j'arrive à garder confiance dans un tout petit domaine, s.v.p., ne venez pas m'inquiéter en me disant que j'aurais dû m'inquiéter!


mardi 5 octobre 2010

Un petit devoir tout simple...

Et pourtant j'ai de la difficulté à le faire!

Notre premier devoir est le suivant: chaque jour, nous devons prendre 3 minutes pour tout arrêter, s'asseoir et se centrer sur notre respiration. C'est simple non? Rien faire pendant 3 minutes, calmer notre mental et ne penser à rien d'autre qu'à notre respiration!

En fait, savez-vous ce que c'est "l'élément de difficulté" dans ce devoir? C'est le fameux chaque jour! Au début, on le fait, ça va bien. Puis, vient un jour où on se dit: "Ah! Je vais le faire après avoir fait ça (ou ça ou ça ou ça, etc)". C'est là qu'on réalise que des choses, il y en aura toujours à faire et que pour prendre soin de soi, il faut en faire une habitude! Si on attend d'avoir le temps pour prendre soin de soi, ben c'est plate à dire, mais on ne le fera jamais!

Bon, maintenant, il faut juste que ce message entre dans ma propre tête!;)
Bonne journée!:)